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Témoignage. Procès Le Scouarnec. Leïla, victime de l'ex-chirurgien, attend "le déclic" pour ne pas rester "un nom dans un fichier".

Tenier-Saadaoui avocates associées

Longtemps persuadée qu'elle ne se constituerait pas partie civile au procès Le Scouarnec, une jeune mère de famille de Vannes (Morbihan) se tient désormais prête à affronter ces quatre mois d'audience, malgré un sentiment d'illégitimité à se sentir victime faute du moindre souvenir. Témoignage.


Dessin du chirurgien en pleine opération
FTV / Valentin Pasquier

Jusqu'à ce qu'elle se décide à appeler son avocate, début janvier 2025. "Le mode opératoire utilisé amène une absence de souvenirs, ce qui empêche de se sentir légitime", analyse Me Gwendoline Tenier. "Mon objectif, c'est d'avoir le déclic et de pouvoir me positionner en tant que victime", exprime aujourd'hui la mère de famille. Ce procès permettra donc à la victime de "reprendre possession du récit" pour y mettre "un point final", assure son avocate. "C'est chacun pris individuellement que la justice va reconnaître comme victime", conclut-elle.




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